Un espace de travail calme à Paris ?
L’Ile-de-France dans son ensemble, mais plus particulièrement Paris est soumise depuis de nombreuses années à une gêne caractéristique des grandes villes : le bruit !
Et celui-ci ne date pas d’hier, déjà au XVIIIème siècle Paris était connue comme l’une des villes les plus bruyantes d’Europe.
La musicologue Mylène Pardoen du CNRS a d’ailleurs tenté de reconstituer l’ambiance sonore du quartier du Grand Châtelet à Paris, au XVIIIe siècle. Entre le caquètement des volailles du marché, les cris stridents des mouettes autour des étals du marché au poisson, les grattoirs des tanneurs de la rue de la Pelleterie, la foule et les échoppes environnantes il est presque impossible de se concentrer.
Un bruit envahissant
Aujourd’hui ce bruit est toujours présent et naturellement dû à une très forte concentration de population, de circulation et d’activités. C’est l’une des principales nuisances décriées par les parisiens. Le silence devient donc littéralement un luxe rare. Quelques havres de paix subsistent cependant toujours dans la capitale qui ne dort jamais. Cachés dans les recoins de ruelles, au cœur de passages couverts ou au 6ème étage d’immeubles parisiens au-dessus du brouhaha, ces lieux devenus rares sont désormais les « nouveaux graals » des travailleurs parisiens.
[bctt tweet= »Les « nouveaux graals » des travailleurs parisiens. »]
Trouver un espace calme et hors du tumulte de la foule devient indispensable pour certains. Au-delà d’être une simple bulle de décompression et de tranquillité, c’est l’occasion de souffler au cours d’une journée bien chargée, de faire sa séance de yoga dans une ambiance zen ou plus studieusement de pouvoir mieux se concentrer, échanger et avancer dans un cadre adapté.
Beaucoup viennent ainsi s’y ressourcer pour ensuite mieux replonger dans un univers plein sons et sonorités et pouvoir les apprécier :
« Nuits d’insomnie ô nuits de Manhattan ! si agitées de feux follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides » New York, Ethiopiques Léopold Sédar Senghor
Publié le :01/06/2016